Les premiers tests salivaires délivrés aux maisons de repos wallonnes
Les premiers tests salivaires destinés à lutter contre la propagation de la Covid-19 ont été délivrés vendredi dans une maison de repos de Namur par la ministre wallonne de la Santé, Christie Morreale, et le vice-recteur de l’Université de Liège (ULiège), Fabrice Bureau. Le personnel de six maisons de repos est concerné par cette phase de test, en vue d’étendre le procédé à l’ensemble des établissements wallons la semaine prochaine.
Le nouveau dispositif de dépistage rapide, développé et géré par l’ULiège, doit constituer un complément aux tests PCR déjà réalisés. Grâce aux tests salivaires, le personnel des maisons de repos pourra être testé chaque semaine. En outre, ils peuvent être réalisés de manière autonome et les résultats seront fournis par l’ULiège en 24 heures. Une comparaison sera également effectuée avec les tests PCR réalisés en parallèle afin d’établir la fiabilité du procédé.
La mise en place du testing gratuit dans les maisons de repos par ce nouveau procédé représente un budget de sept millions d’euros pour la Wallonie. À terme, les tests salivaires pourraient être étendus à d’autres domaines, notamment l’enseignement ou encore de l’événementiel.
177 foyers de contamination
Au total, 177 foyers de contamination de plus de dix cas confirmés de coronavirus étaient recensés jeudi dans les 602 maisons de repos wallonnes, selon des chiffres communiqués vendredi par l’Agence wallonne pour une vie de qualité (Aviq).
Parmi ces “clusters”, quatre étaient situés dans le Brabant wallon, 80 dans le Hainaut, 65 à Liège, dix dans le Luxembourg et 18 à Namur. Au sein de ces maisons de repos, 5.195 cas étaient confirmés parmi les résidents – en hausse par rapport aux 3.598 cas recensés jeudi dernier – et 2.570 membres du personnel étaient écartés, précise l’Aviq.